Le Jeudi 24.5.2006
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Les pères ne veulent pas être oubliés
Un traitement équitable
 
Les pères revendiquent de plus en plus la garde des enfants, partagée ou alternée. Une complémentarité.
Ils ne veulent pas être les laissés-pour-compte du divorce. La situation des hommes, mari ou père, est trop souvent ignorée, déplore l'Association des hommes du Luxembourg. "Les pères doivent avoir des droits réels sur l'éducation et le devenir des enfants", explique Fernand Kartheiser, secrétaire de l'association. Actuellement, au Luxembourg, ce sont les femmes qui ont les faveurs des pouvoirs politique et judiciaire. Et le projet de loi ne fera qu'enfoncer le clou.
L'autorité parentale conjointe n'existe que très rarement et par convention entre les parents. Naturellement, le tribunal donne tous les pouvoirs de décision à la mère, elle a la garde de l'enfant, le père ne bénéficie que d'un droit de visite.
"Le Luxembourg doit rattraper son retard", souligne le secrétaire, et particulièrement dans le cas d'enfant naturel. "Le père doit avoir une autorité réelle sur l'avenir de son enfant. Les deux parents pourront ainsi exercer une influence égale sur l'éducation de leur progéniture."
UNE SITUATION DE DETRESSE
"La réforme du divorce a fait un pas important dans la bonne direction", mais il ne va pas assez loin, selon l'association. "L'autorité parentale conjointe devrait être systématique."
Côté financier, trop souvent les pères ou maris se retrouvent dans une situation de détresse matérielle et psychologique.
Sans remettre en cause la pension alimentaire due à l'enfant, qu'elle trouve légitime, l'association s'oppose fermement à celle octroyée à l'ex-épouse. D'autant que le projet de loi veut y introduire le maintien du même niveau de vie qu'avant la rupture.
"Cette assurance vie pour l'épouse est inacceptable", relève Fernand Kartheiser. "Pas possible mathématiquement car si le niveau de vie de la femme ne change pas, celui de l'homme diminue fortement."
Le logement, d'où il doit "déguerpir", est toujours mis à disposition de la mère, faisant perdre au mari son droit premier à la propriété. "Le droit luxembourgeois crée des exceptions que nous ne pouvons tolérer", ajoute le secrétaire.
Le cumul des pensions alimentaires et l'impossibilité de jouir de son bien immobilier, souvent frappé d'un prêt qu'il continuée rembourser, font que l'homme se retrouve dans une situation matérielle alarmante, voire impossible. La saisie sur salaire en cas de non-paiement de pension alimentaire donne le coup de grâce.
"Après le divorce, chacun doit se construire une nouvelle vie", conclut Fernand Kartheiser.

 

Source: Le Jeudi 24.5.2006

 

Toute nouvelle, toute fraîche, l'Association des hommes du Luxembourg (AHL) a quatre mois. La seule association de soutien aux hommes. Contre une trentaine pour les femmes. Est-ce la raison de l'absence de subsides du ministère de l'Egalité des chances, par exemple? Une égalité pourtant vécue au sein même de l'organisation, où les femmes sont les bienvenues.

UNE MALE INITIATIVE


Source: Le Jeudi 24.5.2006

 

 


 

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