L'Association des Hommes du Luxembourg (AHL) prend
note de l'organisation par plusieurs organisations féministes du " girls' day ",
journée destinée à permettre aux filles de découvrir des professions dites "
atypiques ". Cette journée est prévue cette année pour le 11 mai.
Aux yeux de l'AHL, cette initiative est
discriminatoire envers les garçons qui ne reçoivent pas les mêmes chances que
les filles pour visiter certaines entreprises orientées vers les nouvelles
technologiques et donc porteuses d'avenir. Il s'avère ainsi que l'objectif réel
du " girls' day " est de donner aux filles des avantages qui sont refusés aux
garçons.
L'AHL constate notamment que l'argumentation
idéologique qui essaie de justifier l'organisation d'une telle journée est
fallacieuse. En effet, il n'est pas exact que les garçons fussent "socialisés "
davantage en vue de carrières techniques. Les garçons pourraient bénéficier au
même titre que les filles de visites dans des entreprises ou des
administrations.
En plus, l'idée que de nombreuses filles préfèrent
s'orienter vers des professions éducatives ou sociales par manque d'informations
sur celles de nature plus technique est aberrante. Interrogées sur les raisons
pour le choix d'une profession plus " traditionnellement féminine ", les
filles indiquent généralement un plus grand intérêt personnel pour de telles
professions ainsi que la conviction, d'ailleurs parfaitement justifiée,
que ces métiers permettent de concilier plus facilement la vie professionnelle
et la vie familiale.
Les plus récentes études psychologiques confirment
qu'il y a des différences mentales biologiques entre garçons et filles,
notamment mais pas exclusivement en raison d'influences hormonales sur le
cerveau et ce depuis le plus jeune âge. Les théories féministes relatives à
l'influence quasi exclusive du milieu social sur l'évolution des genres ont été
falsifiées depuis longtemps. Force est donc de constater qu'en dépit des
constats scientifiques, le féminisme continue à faire reposer des initiatives
telles que le " girls' day " sur des prémisses totalement erronées.
L'AHL critique qu'une initiative sexiste telle que
le " girls' day ", qui discrimine les garçons, soit soutenue activement par les
instances publiques et notamment par le Ministère de l'Egalité des Chances et
par le Ministère de l'Education nationale et de la Formation Professionnelle
ainsi que par la Ville d'Esch-sur-Alzette.
Les instances publiques devraient respecter
davantage les choix professionnels exprimés par les garçons et les filles.
L'orientation professionnelle offerte par l'Etat est certes utile, mais elle
devrait toujours être neutre dans la mesure où les mêmes informations doivent
être offertes à tous. Chacun a le droit de prendre ses décisions sur son propre
avenir en toute liberté, sans aucune ingérence des instances étatiques.
L'obstination de certains Ministères du Gouvernement à vouloir remettre en cause
les choix professionnels librement exprimés par beaucoup de filles, ou même à
leur forcer quelque peu la main en les " guidant " dans leur choix,
revient en fait à douter de leur maturité. On a l'impression que les idéologues
féministes sont finalement celles qui ont le moins de confiance dans les filles
et le moins de respect pour les décisions qu'elles prennent pour leur propre vie
!
L'AHL se prononce par contre pour le respect
des choix professionnels des garçons et des filles et pour une orientation
professionnelle neutre ouverte aux garçons et aux filles de la même
façon.
L'AHL regrette que les autorités publiques
dépensent beaucoup d'argent pour faire de la propagande en faveur de cette
initiative discriminatoire, y compris par d'importantes campagnes médiatiques.
Elle demande aux instances compétentes d'informer le public sur les montants
exacts gaspillés par l'Etat pour soutenir cette initiative sexiste. L'AHL
s'étonne que le Gouvernement proclame la nécessité de faire des efforts pour
rétablir l'équilibre budgétaire mais continue en même temps à dilapider l'argent
du contribuable pour le bénéfice d'une idéologie féministe dépassée.
L'AHL prie toutes les entreprises à s'abstenir de
favoriser le " girl's day " de quelque façon que ce soit et de n'ouvrir leurs
portes à des journées d'orientation professionnelle que si celles-ci ne sont pas
basées sur des critères de sélection sexistes. Les entreprises ont en effet tout
à gagner en se présentant à la fois aux garçons comme aux filles, les deux sexes
ayant ainsi les mêmes informations au départ pour faire leurs choix librement et
en parfaite connaissance de cause.
L'AHL demande surtout aux écoles publiques à ne
soutenir en aucune manière des activités qui ne donnent pas à tous les élèves
les mêmes chances, indépendamment de leur sexe. Elle prie les parents, en
particulier les parents des garçons, et les garçons eux-mêmes de défendre leurs
droits avec conviction et détermination dans les associations des parents
d'élèves et dans les instances scolaires compétentes. En aucun cas, le " girls
day " ne devrait pouvoir être considéré comme activité scolaire. L'AHL
lance un appel aux enseignants et au personnel du SPOS (Service de Psychologie
et d'Orientation scolaire) de refuser à l'avenir toute coopération avec des
pratiques discriminatoires qui se basent sur un critère de sélection biologique
!
Pour des raisons analogues à celles exposées
ci-dessus, l'AHL s'oppose à l'organisation d'un " boys' day " soi-disant destiné
à familiariser les garçons avec les professions sociales. Là encore, l'AHL se
prononce pour une offre offerte aux garçons comme aux filles.
L'AHL demande instamment aux institutions de
l'Etat, à la Chambre des Députés, aux Ministères et Administrations, aux
Communes et à toute autre instance publique à ne plus soutenir le " girls'day "
ou d'autres activités discriminatoires du même type.
L'AHL peut être contactée par téléphone au numéro
091 308 154, par courriel à l'adresse ahl.luxembourg@gmail.com ou par un
courrier postal adressé à son siège, 153, avenue de Luxembourg, L - 4940
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