3 mai 2006
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L'Association des Hommes du Luxembourg (AHL) prend note de l'organisation par plusieurs organisations féministes du " girls' day ", journée destinée à permettre aux filles de découvrir des professions dites " atypiques ". Cette journée est prévue cette année pour le 11 mai.

Aux yeux de l'AHL, cette initiative est discriminatoire envers les garçons qui ne reçoivent pas les mêmes chances que les filles pour visiter certaines entreprises orientées vers les nouvelles technologiques et donc porteuses d'avenir. Il s'avère ainsi que l'objectif réel du " girls' day " est de donner aux filles des avantages qui sont refusés aux garçons.

L'AHL constate notamment que l'argumentation idéologique qui essaie de justifier l'organisation d'une telle journée est fallacieuse. En effet, il n'est pas exact que les garçons fussent "socialisés " davantage en vue de carrières techniques. Les garçons pourraient bénéficier au même titre que les filles de visites dans des entreprises ou des administrations.   

En plus, l'idée que de nombreuses filles préfèrent s'orienter vers des professions éducatives ou sociales par manque d'informations sur celles de nature plus technique est aberrante. Interrogées sur les raisons pour le choix d'une profession plus  " traditionnellement féminine ", les filles indiquent généralement un plus grand intérêt personnel pour de telles professions  ainsi que la conviction, d'ailleurs parfaitement justifiée, que ces métiers permettent de concilier plus facilement la vie professionnelle et la vie familiale.

Les plus récentes études psychologiques confirment qu'il y a des différences mentales biologiques entre garçons et filles, notamment mais pas exclusivement en raison d'influences hormonales sur le cerveau et ce depuis le plus jeune âge. Les théories féministes relatives à l'influence quasi exclusive du milieu social sur l'évolution des genres ont été falsifiées depuis longtemps. Force est donc de constater qu'en dépit des constats scientifiques, le féminisme continue à faire reposer des initiatives telles que le " girls' day " sur des prémisses totalement erronées.

L'AHL critique qu'une initiative sexiste telle que le " girls' day ", qui discrimine les garçons, soit soutenue activement par les instances publiques et notamment par le Ministère de l'Egalité des Chances et par le Ministère de l'Education nationale et de la Formation Professionnelle ainsi que par  la Ville d'Esch-sur-Alzette.

Les instances publiques devraient respecter davantage les choix professionnels exprimés par les garçons et les filles. L'orientation professionnelle offerte par l'Etat est certes utile, mais elle devrait toujours être neutre dans la mesure où les mêmes informations doivent être offertes à tous. Chacun a le droit de prendre ses décisions sur son propre avenir en toute liberté, sans aucune ingérence des instances étatiques. L'obstination de certains Ministères du Gouvernement à vouloir remettre en cause les choix professionnels librement exprimés par beaucoup de filles, ou même à leur forcer quelque peu la main en  les " guidant " dans leur choix, revient en fait à douter de leur maturité. On a l'impression que les idéologues féministes sont finalement celles qui ont le moins de confiance dans les filles et le moins de respect pour les décisions qu'elles prennent pour leur propre vie !


L'AHL se prononce par contre pour le respect des choix professionnels des garçons et des filles et pour une orientation professionnelle neutre ouverte aux garçons et aux filles de la même façon.

L'AHL regrette que les autorités publiques dépensent beaucoup d'argent pour faire de la propagande en faveur de cette initiative discriminatoire, y compris par d'importantes campagnes médiatiques. Elle demande aux instances compétentes d'informer le public sur les montants exacts gaspillés par l'Etat pour soutenir cette initiative sexiste. L'AHL s'étonne que le Gouvernement proclame la nécessité de faire des efforts pour rétablir l'équilibre budgétaire mais continue en même temps à dilapider l'argent du contribuable pour le bénéfice d'une idéologie féministe dépassée.  

L'AHL prie toutes les entreprises à s'abstenir de favoriser le " girl's day " de quelque façon que ce soit et de n'ouvrir leurs portes à des journées d'orientation professionnelle que si celles-ci ne sont pas basées sur des critères de sélection sexistes. Les entreprises ont en effet tout à gagner en se présentant à la fois aux garçons comme aux filles, les deux sexes ayant ainsi les mêmes informations au départ pour faire leurs choix librement et en parfaite connaissance de cause.

L'AHL demande surtout aux écoles publiques à ne soutenir en aucune manière des activités qui ne donnent pas à tous les élèves les mêmes chances, indépendamment de leur sexe. Elle prie les parents, en particulier les parents des garçons, et les garçons eux-mêmes de défendre leurs droits avec conviction et détermination dans les associations des parents d'élèves et dans les instances scolaires compétentes. En aucun cas, le " girls day " ne devrait pouvoir être considéré comme activité scolaire.  L'AHL lance un appel aux enseignants et au personnel du SPOS (Service de Psychologie et d'Orientation scolaire) de refuser à l'avenir toute coopération avec des pratiques discriminatoires qui se basent sur un critère de sélection biologique !

Pour des raisons analogues à celles exposées ci-dessus, l'AHL s'oppose à l'organisation d'un " boys' day " soi-disant destiné à familiariser les garçons avec les professions sociales. Là encore, l'AHL se prononce pour une offre offerte aux garçons comme aux filles.

L'AHL demande instamment aux institutions de l'Etat, à la Chambre des Députés, aux Ministères et Administrations, aux Communes et à toute autre instance publique à ne plus soutenir le " girls'day " ou d'autres activités discriminatoires du même type.

L'AHL peut être contactée par téléphone au numéro 091 308 154, par courriel à l'adresse ahl.luxembourg@gmail.com ou par un courrier postal adressé à son siège, 153, avenue de Luxembourg, L - 4940 Bascharage.

 

Fait à Luxembourg, le 3 mai 2006

 

 

 

 


 

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