L’AHL prend note du fait que deux députées
luxembourgeoises ont participé à la 2ème Conférence des Femmes
parlementaires qui s’est tenue à Sofia du 19 au 20 juin
2006.
Elle constate d’abord que les fora de rencontre de femmes
politiques ne cessent de se multiplier. Il faut dès lors se poser la question
quelle est l’utilité de telles enceintes et, surtout, quelle peut être la valeur
ajoutée de la participation de parlementaires luxembourgeoises à une telle
réunion. L’AHL rappelle que la participation de nos députées à de telles
rencontres se fait aux frais des contribuables luxembourgeois, y compris de ceux
de sexe masculin.
L’AHL constate encore que les rencontres féministes ne
font toujours que répéter depuis des années les mêmes messages misandriques,
dans un esprit empreint de la plus totale partialité et dans un manque
d’objectivité qui s’apparente à la malhonnêteté.
L’AHL exprime sa consternation devant le fait que des
députées luxembourgeoises se soient ralliées à Sofia à une déclaration
qui :
-prévoit un « suivi sur les droits des femmes et des mères
et la protection de l’enfant et de la famille » sans se soucier pour le
moins du monde des droits des pères, bien que ce soient surtout les droits des
hommes et des pères qui sont continuellement bafoués dans notre
société,
-qui veut prévenir le trafic de
femmes et d’enfants tout en affichant la plus totale indifférence à l’égard du
problème du trafic d’hommes.
L’AHL ne peut que marquer sa profonde indignation devant
l’attitude de celles qui, à Sofia ou ailleurs, prétendent que « se seront les femmes, protectrices
naturelles des enfants, qui par leur engagement, feront avancer les
choses ».
L’AHL estime que les pères sont tout autant les « protecteurs naturels » des
enfants que les mères et que leur engagement fera également « avancer les
choses ».
Contrairement aux féministes, l’AHL estime que la
maltraitance des enfants, y compris l’infanticide, n’est pas un phénomène propre
à l’un des deux sexes. Elle recommande dès lors aux féministes, qui ont une
perception par trop faussée de la réalité, d’essayer de se pencher avec un peu
plus d’objectivité sur le problème de la criminalité
féminine.
L’AHL peut être contactée par téléphone au numéro
091 308 154, par courriel à l’adresse info@ahl.lu ou
par un courrier postal adressé à son siège, AHL c/o 153, avenue de Luxembourg, L
– 4940 Bascharage.